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Miguel Hernandez
12 janvier 2011

Oeuvre de Miguel Hernandez

Oeuvre  Miguel Hernandez

el_gallo_crisis
Comme l’a écrit
Leopoldo de Luis en un peu plus d'une décennie, Miguel a vécu une aventure riche et lyrique qui a évolué d’une manière surprenante. Enchanté par le jeu baroque de Gongora et des gongoristes de son temps-Alberti, Diego ...-, il a composé le cadre multicolore "Perito en lunas." Ebloui par la beauté bucolique de Garcilaso, pour son "sentiment douloureux», et «La colère et la douleur" de Quevedo, Hernandez a écrit «L'éclair qui ne s'arrête pas." Ebloui aussi par le symbolisme ascétique et conceptuel de Calderon, il a écrit: «Qui a vu et qui vous voit."

Étourdi par le tourbillon du surréalisme et la liberté de ses associations, il a écrit des poèmes comme «Mon sang est un chemin», « Néanmoins sanglante » les Odes à Neruda et Aleixandre et quelques autres poèmes. Inspiré par l'héroïsme populaire, Hernandez a écrit «Viento del pueblo». Et non plus ébloui, mais amèrement surpris par la douleur et la misère du comportement humain, il a écrit «Les hommes montres» et « chanteur et romancier de l'absence." La présence de Miguel Hernández dans le panorama de la poésie espagnole est importante, tant pour sa valeur propre que pour ses relations de l’époque. Il est apparu dans un moment de gloire: quand la génération célèbre du 27 montre son œuvre la plus représentative.

perito_en_lunasIl a aussi participé  à la génération de 36, inspirée des mouvements ouvriers et revendicatifs. Miguel se sent particulièrement attiré par cette ligne de conduite car il porte en lui  un sens inné de la justice et un amour passionné pour le peuple. La guerre civile qui interrompt cet été de 36, à perturbé l'ensemble de la société espagnole, et mettra Miguel au centre d'un important mouvement poétique très en prise avec la situation. Enthousiaste et dynamique par nature, Miguel ne pouvait pas libérer sa poésie des circonstances amères qui se liguaient contre lui et les siens.

Victime tout au long de sa vie de tant d'injustice, il devient le chanteur le plus concerné par ces trois terribles absences que sont la guerre, la prison et la mort. Joyau des poèmes d'amour blessé, tout autant que  de la poésie de l'accrochage, sa dernière production le consacre comme l’un des plus grands poètes espagnols de tous les temps.

En outre, l’œuvre de ces dernières années d’Hernandez a ouvert la voie à la poésie de la post-guerre. Sa production est intense de 1938 à 1940, elle est en grande partie écrite de la prison, et est destinée  aux les jeunes sortis de la tourmente, qui sont sans aucun doute désorientés et perdus, sans maîtres, certains restant même sans voix.

viento_del_pueblo

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