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Miguel Hernandez

15 janvier 2011

Videos 2

Joan Manuel Serrat "Nanas de la cebolla"

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14 janvier 2011

Videos 1

"Voix du poète"

13 janvier 2011

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"Elegía a Sijé"

12 janvier 2011

Oeuvre de Miguel Hernandez

Oeuvre  Miguel Hernandez

el_gallo_crisis
Comme l’a écrit
Leopoldo de Luis en un peu plus d'une décennie, Miguel a vécu une aventure riche et lyrique qui a évolué d’une manière surprenante. Enchanté par le jeu baroque de Gongora et des gongoristes de son temps-Alberti, Diego ...-, il a composé le cadre multicolore "Perito en lunas." Ebloui par la beauté bucolique de Garcilaso, pour son "sentiment douloureux», et «La colère et la douleur" de Quevedo, Hernandez a écrit «L'éclair qui ne s'arrête pas." Ebloui aussi par le symbolisme ascétique et conceptuel de Calderon, il a écrit: «Qui a vu et qui vous voit."

Étourdi par le tourbillon du surréalisme et la liberté de ses associations, il a écrit des poèmes comme «Mon sang est un chemin», « Néanmoins sanglante » les Odes à Neruda et Aleixandre et quelques autres poèmes. Inspiré par l'héroïsme populaire, Hernandez a écrit «Viento del pueblo». Et non plus ébloui, mais amèrement surpris par la douleur et la misère du comportement humain, il a écrit «Les hommes montres» et « chanteur et romancier de l'absence." La présence de Miguel Hernández dans le panorama de la poésie espagnole est importante, tant pour sa valeur propre que pour ses relations de l’époque. Il est apparu dans un moment de gloire: quand la génération célèbre du 27 montre son œuvre la plus représentative.

perito_en_lunasIl a aussi participé  à la génération de 36, inspirée des mouvements ouvriers et revendicatifs. Miguel se sent particulièrement attiré par cette ligne de conduite car il porte en lui  un sens inné de la justice et un amour passionné pour le peuple. La guerre civile qui interrompt cet été de 36, à perturbé l'ensemble de la société espagnole, et mettra Miguel au centre d'un important mouvement poétique très en prise avec la situation. Enthousiaste et dynamique par nature, Miguel ne pouvait pas libérer sa poésie des circonstances amères qui se liguaient contre lui et les siens.

Victime tout au long de sa vie de tant d'injustice, il devient le chanteur le plus concerné par ces trois terribles absences que sont la guerre, la prison et la mort. Joyau des poèmes d'amour blessé, tout autant que  de la poésie de l'accrochage, sa dernière production le consacre comme l’un des plus grands poètes espagnols de tous les temps.

En outre, l’œuvre de ces dernières années d’Hernandez a ouvert la voie à la poésie de la post-guerre. Sa production est intense de 1938 à 1940, elle est en grande partie écrite de la prison, et est destinée  aux les jeunes sortis de la tourmente, qui sont sans aucun doute désorientés et perdus, sans maîtres, certains restant même sans voix.

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7 janvier 2011

Biographie 4º partie

GUERRE CIVILE ET MORT

Période: 1937-1942

En Février 1937, il était en poste en Andalousie comme "porte parole du front." En Mars, il épouse Josefina Manresa puis participe au IIe Congrès International des Intellectuels pour la Défense de la Culture qui s'est tenu à Valence. Il fait ensuite un voyage en URSS dans le cadre d'une délégation envoyée par le ministère espagnol de l'éducation, pour assister au Ve Festival de théâtre soviétique. 
Il publie "Viento del Pueblo», «.Teatro en la guerra' et 'El labrador de más aire'" En Décembre, son  premier fils Manuel Ramón nait. En automne 1938, il meurt, ce qui donne lieu à une série de poèmes qui annoncés dans son livre 'Cancionero y romancero de. ausencias " Il écrit le ensuite drame  'Pastor de la muerte' Il est soldat et poète, sur plusieurs fronts.

mig6En 1939 naît son second fils, Manuel Miguel. En avril, le général Franco déclare la fin de la guerre. Miguel tente de s’échapper au Portugal, mais il est pris par la police portugaise et il est arrêté par la Garde civile à la frontière. Après un passage à Huelva et Séville, il est emprisonné à Torrijos à Madrid, où il a composé le célèbre "Nanas de la cebolla ». Inopinément libéré, il est arrêté de nouveau à Orihuela. En 1940, il est transféré à la prison de la Plaza de Conde de Toreno de Madrid puis condamné à mort.

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6 janvier 2011

Biographie 3º partie

Séjour à Madrid
Période: 1931-1936


En 1931, il fait son premier voyage à Madrid et, ne trouvant pas le soutien qu’il attendait, revient à Orihuela. Là, il rend  hommage à Gabriel Miró. En 1933, il publie son premier livre, "Perito en lunas." En 1934, il fait son deuxième voyage à Madrid. Ce voyage est un triomphe pour lui. Il  publie dans la revue Cruz y Raya : «Qui t’a vu et qui te voit et l'ombre de ce que tu étais." Il entre en relation avec de grands poètes comme Alberti, Rosales,Aleixandre et Neruda. Il revient à Orihuela en été. En Septembre, il  officialise sa relation avec Josefina Manresa.

En Novembre 1934, après avoir commencé le drame intitulé «Le plus courageux toreador » il revient à Madrid. A cette occasion, il connaitra mieux  les milieux littéraires. En 1935, il collabore avec  les Misiones Pedagógicas  (les missions éducatives). Il commence son travail dans l’encyclopédie "Los Toros", avec Jose Maria de Cossio. A Cartagena, Miguel participe à 'une cérémonie en hommage à Lope de Vega. Il écrit alors  le drame «Les enfants de la pierre." Son ami Ramon Sijé meurt en Décembre 1935.

En 1936, il  publie son "Elegie", dédiée à Ramón Sijé. Il publie son recueil de poèmes«La foudre qui ne s'arrête pas." Il termine sa pièce «L’agriculteur  au grand air." Puis il  rejoint l'Armée populaire de la République et est nommé commissaire à la culture.
 

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5 janvier 2011

Biographie 2º partie

Premières Publications: 1925-1930                                                     mig4

Miguel Hernández a commencé par écrire de la poésie jusqu’en 1925. sa principale source d’inspiration est l’environnement dans lequel il vit : le potager, la petite cour, la montagne, le chèvres, l’activité de berger, le fleuve, etc. Il profitait de chaque occasion pour écrire, il devait même se cacher de son père, qui reprouvait ce penchant de son fils pour la poésie.

Quelques journaux de la région  ont commencé à publier ses premiers poèmes. Le premier qui fut publié a pour titre « Pastoril », « Petit berger », dans le journal local, 'El Pueblo de Orihuela'. Après cette apparition publique du jeune poète, ses collaborations avec la presse locale vont se développer, allant même jusqu’à la presse régionale.

Ainsi, ses poèmes ont été publiés dans les journaux 'Voluntad', 'Actualidad', 'El Día', 'Destellos', 'La Verdad' etc. Il s’agit, dans ses premiers essais poétiques, d’une poésie mimétique dans laquelle le jeune Miguel cherche sa propre identité, à travers toutes ses lectures du moment.

La plupart de ces poèmes adolescents sont composés d’arts mineurs, des petits romans, d’octosyllabes, d’heptasyllabes, tout cela avec une grande compétence.

Le "Grupo de Orihuela" fut formé, fruit de l’amitié entre Carlos Fenoll, Miguel Hernández et Ramón Sijé. Leurs inquiétudes littéraires les poussaient à se réunir régulièrement dans la boulangerie du père de Carlos Fenoll. Chacun combinait son travail ou ses études avec ses penchants littéraires et célébraient ces réunions à la fin de la journée.

4 janvier 2011

Biographie - 1º partie

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Miguel Hernandez Gilabet est né a Orihuela le 30 octobre 1910. Sa famille était composée de ses parents, son frère Vicente et sa sœur Elvira ; son père, Miguel Hernández Sanchez s’occupait de l’élevage et du pâturage du bétail. Sa mère, Concepción Gilabert Giner, s’occupait de la maison. Le couple eut au total sept enfants, dont seulement Quatre ont survécu, Vicente, Elvira, Miguel et Encarnación.

Quand Miguel eut quatre ans, son père prit la décision de déménager sa famille dans une maison plus grande, située dans la Calle de Arriba (actuellement casa Museo). L’enfance du poète se passa entre les jeux et le travail. Dès l’âge de sept ans, il aidait son frère Vicente dans ses tâches de berger, apprenant ainsi le métier. Il allait également dans une garderie privée, située dans la même rue.

Son père obtint son admission dans les écoles d’Ave Maria, qui étaient une annexe au collège Santo Domingo. A l’âge de neuf ans, il s’initia à l’apprentissage scolaire de Miguel.

En 1924-25, Miguel s’incorpora en classe, où Ramon Sijé étudiait aussi, celui qui plus tarde sera son meilleur ami. Rapidement, l’intérêt de Miguel pour la lecture et les études s’est réveillé, il avait d’excellentes notes. En mars 1925, il dut abandonner les études au collège Santo Domingo car sa famille avait de graves problèmes financiers.

Son père avait besoin de lui pour s’occuper du bétail, mais malgré tout, il profita de ses heures en tant que berger pour continuer à étudier dans la montagne. Il s’est converti en visiteur assidu de la bibliothèque de Luis Almarcha, prêtre et chanoine de la cathédrale d’Orion.

Il y découvre les principaux écrivains classiques de la langue espagnole, mais aussi les traductions d’auteurs latins et grecs. Durant cette période, il s’est aussi senti attiré par le théâtre. Il lisait avidement la collection « La Farsa » et forma avec d’autres jeunes, une troupe de théâtre. Il joua différents rôles dans les interprétations réalisées dans la casa del Pueblo, et dans le Cercle catholique.

3 janvier 2011

Introduction

Miguel Hernandez Gilabert est pour la plupart du monde un poète provenant d'un petit village d'Alicante appellé "Redovan" et qui a participé d'une façon très active dans la guère civil , pourtant ce paysan est passé de berger qui gardait ses chèvres à la recitation des poèmes les plus sensés presque parfaits techniquement . Cela se passait dans les cercles les plus spirituels de madrid qui faisaient partie de la génération 27. Il s'investissait ainsi de manière consciente, et était fidèlement dirigé par son esprit de lutte et populaire, dans la guerre la plus redoutée de ces derniers temps en espagne.

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